Vous êtes d'accord avec moi, 2020 c'est demain!
Et bien demain, 2/3 des animaux de la planète pourraient disparaître de la surface de notre planète terre.
En gros, la population des vertébrés, je vous parle là des poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptile, a chuté de 58% entre 1970 et 2012.
A ce rythme-là, nous allons atteindre 67% en 2020.
Voilà ce qui ressort cette année du Rapport Planète Vivante, analyse scientifique réalisée tous les deux ans par le WWF concernant la santé de notre planète et l'impact de l'activité humaine.
Autant dire que cela est très alarmant.
Pour mesurer cette évolution partout dans le monde, le WWF s’appuie sur l’Indice Planète Vivante, indice reconnu de l’état écologique de la planète.
Bien entendu, nous, je parle là de l'espèce humaine en général, y sommes pour beaucoup, mais il n'y a pas que cela.
Le Rapport Planète Vivante 2016 s’appuie sur un second indicateur, l’Empreinte écologique, qui mesure l’aptitude de plus en plus limitée de la planète à subvenir aux besoins de l’humanité.
Nous en avons entendu parler aux infos et sur les réseaux sociaux, le 8 août 2016, l’humanité avait déjà consommé l’ensemble des ressources que la planète ne peut renouveler en une année. En huit mois, nous avons émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts ne pouvaient absorber en un an, nous avons pêché plus de poissons, coupé plus d’arbres, fait plus de récoltes, consommé plus d’eau que ce que la Terre aurait pu produire sur cette même période.
Nous nous mettons donc en danger de par notre manière de consommer par exemple, car le Rapport Planète Vivante 2016 met plus particulièrement l’accent sur l’impact de notre système alimentaire.
Aujourd'hui, à elle seule, l’agriculture occupe environ un tiers de la surface terrestre totale, est la cause de 80% de la déforestation mondiale et pèse pour près de 70 % de la consommation d’eau.
Aujourd'hui, c'est toute la biodiversité qui est concerné, celle-là même dont dépend la bonne santé des forêts, des fleuves et des océans.
Et comme tout effet boule de neige, les écosystèmes, abritant les espèces qui disparaissent, s'effondreront emportant avec eux les services qu’ils nous rendent qu’il s’agisse d’air pur, d’eau ou de nos moyens de subsistance.
Pour parvenir à un développement économiquement soutenable, il est donc indispensable, là maintenant, de revoir notre manière de produire et de consommer, que cela soit dans les domaines de l'alimentaire, du textile, des énergies et j'en passe.
Aujourd'hui, c'est à nous simple citoyen, simple locataire de notre chère planète bleue de changer nos habitudes pour le bien de tous et de la nature.
Voici ma exemple des choses qu'il est possible de mettre en place dès à présent:
Prêt à relever le défi? Que faites vous déjà à votre niveau pour tenter de remédier à cela?
Dites-moi tout!
Pour en savoir plus, rendez-vous sur wwf.fr/lpr2016